Conseils pour surveiller le développement psychomoteur de son enfant

Publié le : 09 janvier 20236 mins de lecture

N’est-il pas agréable de tenir la main d’un bébé et de lui apprendre à marcher ? Mais est-ce une bonne idée ? Si votre bébé n’est pas encore capable de se tenir debout tout seul, son anatomie (muscles, disques, vertèbres, etc.) n’est pas assez mature. La motricité libre est fondamentale pour permettre à votre enfant d’apprendre la motricité à son propre rythme et de développer son corps et ses compétences dans un environnement sûr. Forcer les tout-petits à adopter des positions non préparées peut mettre à rude épreuve les muscles et les articulations, ainsi qu’attaquer les structures corporelles fragiles. Il est préférable de laisser la nature suivre son cours.

Le développement anatomique de l’enfant !

Les bébés naissent avec 33 vertèbres, dont 9 se combinent pour former le sacrum et le coccyx. La colonne vertébrale du nouveau-né présente 2 courbes principales, uniques aux tétrapodes.

Lorsque l’enfant lève la tête en position couchée, la courbe du cou se dessine progressivement. Vers l’âge d’un an, l’enfant se met en position verticale et le creux du bas du dos commence à apparaître. La colonne vertébrale s’ossifie et le disque se remodèle au fil des années. La courbure finale est atteinte approximativement entre 15 et 20 ans.

Une posture ou une position inadéquate, comme le fait de s’asseoir ou de se lever prématurément, peut endommager la courbure de la colonne vertébrale. Divers dispositifs créent ce type de posture néfaste, notamment les chaises vibrantes, les sièges de voiture ou les lavabos, les balançoires, les marchettes, les scooters, les chaises, les baskets, les sauteurs, les Jolly Jumper et les bumbos… Pour plus d’informations, veuillez consulter ce site nosenfantsmeritentmieux.fr.

Les grandes étapes du développement moteur !

Connaître les différents stades de développement de l’enfant l’aidera à s’orienter et à s’adapter à l’environnement (pour assurer la sécurité de l’enfant et lui fournir les outils essentiels pour passer au stade suivant). Le mouvement libre n’aidera pas les enfants à acquérir le mouvement plus rapidement, mais la qualité sera meilleure.

 Les grands principes de la motricité libre :

  • Laissez l’enfant découvrir ses aptitudes physiques et explorer librement l’environnement qui l’entoure ;
  • Ne mettez pas votre enfant dans des positions qu’il ne peut pas atteindre (assis, debout, à quatre pattes, etc.) ;
  • Observez, soutenez et encouragez votre enfant, tout en lui offrant un environnement sûr et stimulant.

Les avantages de la motricité libre sont :

  • Le respect de l’anatomie, des muscles et des articulations ;
  • Le développement complet et sans stress de la colonne vertébrale ;
  • Le développement physiologique optimal et naturel ;
  • La réduction du risque de plagiocéphalie ;
  • La récupération plus rapide du torticolis congénital ;
  • Le développement de la ténacité, de la créativité, de l’autonomie, de la confiance en ses capacités et de son plaisir, de l’estime de soi, du jugement, du sentiment de sécurité et d’accomplissement de l’enfant ;
  • La diminution de la frustration (se mettre dans une situation dont l’enfant ne peut se défaire) ;
  • Une meilleure compréhension de son environnement et une meilleure perception spatiale ;
  • Des acquisitions plus stables.
  • Une psychanalyste a déclaré que les mouvements libres permettent aux enfants de se sentir bien, facilitent la socialisation avec les autres et facilitent la séparation avec leurs parents.

Ce qu’il faut éviter !

Les jeunes enfants découvriront toutes les positions en temps voulu, lorsqu’il seront prêts, mais n’essayez pas les positions non apprises. Par exemple, ne tenez pas les mains de votre bébé pour lui apprendre à marcher, même s’il pousse avec ses jambes, ne le mettez pas debout et ne l’asseyez pas avec des oreillers derrière lui.

Les magasins pour bébés sont remplis de sièges d’exercice et de transitions comme le Jolly Jumper, les trotteurs (interdits depuis 2004 au Canada), les marchettes, le Bumbo, les appareils d’exercice, les chaises vibrantes, les balançoires, etc. Ce sont de véritables blocs pour le développement moteur du bébé. Sans aucun doute, quelques minutes par jour n’entraveront pas son développement et vous permettront peut-être de faire une pause. Cependant, n’en faites pas trop. Ne laissez pas votre bébé faire la sieste dans un transat ou un siège auto. Lorsque vous allez vous promener, choisissez un landau ou une poussette qui se déplie à 180 degrés. Les exerciseurs qui obligent le bébé à se tenir debout à la fourche font peser une charge considérable sur son dos immature. Attendez le plus longtemps possible avant de l’utiliser. (Normalement 9 mois, mais l’intérêt à cet âge est souvent passé).

Pour entraîner les muscles et les récepteurs du pied, laissez le bébé en bas (de préférence pieds nus) aussi souvent que possible. Lorsque vous achetez des chaussures, choisissez des semelles souples. Pour le jardin d’enfants, optez pour des chaussons en cuir antidérapants. Ils remplacent parfaitement les chaussures pour les activités en intérieur.

Dans certains quartiers, il existe des ateliers de développement moteur et des salles de motricité pour les jeunes enfants. C’est une excellente occasion de faire évoluer votre bébé dans un environnement différent et d’en apprendre davantage.

N’oubliez pas de vérifier régulièrement la colonne vertébrale de votre enfant. Les chutes multiples et l’apprentissage peuvent entraîner des maladies articulaires, qu’il faut surveiller pour un développement optimal.

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